Henry Bentinck (1881-1916)

Fils du comte Henry Bentick, ce « gentleman chrétien » meurt dans la Somme en octobre 1916. Ses lettres exaltent les valeurs d’une Angleterre civilisatrice.

« Maman chérie« 

Né dans un milieu aristocratique aux valeurs religieuses et militaires rigides, Henry Duncan Bentinck obtient une licence de droit à Cambridge avant de s’enrôler dans le régiment où son  père, le comte Henry Charles Bentinck, avait fait carrière : les Coldstream Guards. Posté en Égypte et au Soudan, il devient capitaine en 1912 et acquiert la réputation d’un « gentleman chrétien », fervent défenseur de l’esprit impérial et de la mission civilisatrice de la Grande-Bretagne. Promu commandant en janvier 1916, il est blessé le 15 septembre près de Ginchy, dans la Somme, et meurt le 2 octobre. Resté célibataire, il a écrit de nombreuses lettres à sa mère. Face à une mère d’un patriotisme et d’un militarisme sans concession, l’officier de 35 ans justifie la guerre au nom d’une Angleterre idéale, sûre de ses valeurs et de son bon droit. Toutefois, le propos admet parfois la nuance.

Extraits de lettres :

TOMMIES 14-18

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